L'apprenti

L'apprenti.
128 pages
 2010. Ego comme x.




Mot de l'éditeur : 
C’est à un apprentissage multiple auquel nous assistons ici : apprentissage du métier d’éditeur sous l’influence d’un charismatique mentor ; apprentissage de sa propre pratique artistique et des questionnements qui y sont reliés ; enfin, apprentissage sensuel et amoureux, dont les étapes ponctuent ces années comme de petites délivrances, ou encore, apprentissage des rapports humains, de la vie... Est narrée ici une période charnière de l’existence, où un jeune homme se cherche et peine à se trouver. À l’images de bon nombre de précédents littéraires, de Werther à certaines pages du journal de Charles Juliet, il apparaît que c’est dans ces « jeunes heures », alors qu’un individu se forme, qu’il est le plus démuni tandis que surviennent les premiers bouleversements du monde adulte. Servi par un dessin d’une époustouflante maturité, Lucas Méthé fait montre, encore une fois, d’une parfaite maîtrise de son médium - en ce sens qu’il l’interroge sans cesse. Délaissant cases et dialogues, cherchant à se délivrer de la mise en scène, l’auteur ne conserve qu’écriture et dessin, pour les mêler de manière authentique et dépouillée.

« Près de 30 ans après Passe le temps d’Edmond Baudoin, près de 20 ans après les premiers Approximate Comics de Lewis Trondheim, plus de 15 ans après les débuts du Journal de Fabrice Neaud, à l’heure ou fleurissent les blogs autobiographiques en bande dessinée, on aurait pu croire que la bande dessinée francophone avait fait le tour des récits du « moi » (autobiographie, autofiction ou que sais-je encore). Ce n’est pas encore le cas, des chemins restent à découvrir et L’Apprenti vient heureusement nous le rappeler. »
Par la bande blog





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